L'avocate américaine Gloria Allred, qui représente Miriam Haleyi et Anabella Sciorra dans le procès d'Harvey Weinstein, répond aux questions de la presse à la sortie de la Cour suprême de New York, à Manhattan (Etats-Unis), le 23 janvier 2020. (TIMOTHY A. CLARY / AFP)
Alors que le procès pour viols et agressions sexuelles se poursuit, à la Cour suprême de New York, franceinfo a rencontré l'avocate Gloria Allred, à Manhattan. Elle compte parmi ses clientes plusieurs des victimes déclarées d'Harvey Weinstein.
Son arrivée à la Cour suprême de New York est scrutée, chaque matin, par les journalistes du monde entier. L'ancien producteur Harvey Weinstein est jugé pour viols et agressions sexuelles à Manhattan depuis le 6 janvier. Dans ce procès qui doit durer au moins six semaines, il risque la prison à vie. Un tournant judiciaire pour l'accusé et pour les nombreuses victimes déclarées, plus de deux ans après les premiers témoignages dans la presse américaine.
Un tournant aussi pour #MeToo, cette vague inédite de prise de parole, individuelle et collective, contre les violences faites aux femmes, au-delà du milieu du cinéma. Ce procès marque-t-il une rupture, pour les victimes de harcèlement et violences sexuelles ? Que montre-t-il encore des failles du système judiciaire américain ? Pour répondre à ces questions, franceinfo a interrogé Gloria Allred, avocate réputée depuis plus de 40 ans pour sa défense des victimes de violences sexuelles. A 78 ans, elle représente plusieurs femmes dans ce procès, dont la plaignante Miriam Haleyi......
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