lundi 30 octobre 2017

Pourquoi le film d‘Eastwood sur l'attentat du Thalys pourrait rater les Oscars


Début septembre, Clint Eastwood était venu tourner une séquence de son film en gare d'Arras. 
PHILIPPE HUGUEN/AFP


The 15:17 to Paris, nouveau long-métrage du réalisateur américain sur l'attaque déjouée du Thalys, sortira le 7 février en France et le 9 aux États-Unis. Cet agenda surprenant pourrait l'empêcher d'être en lice pour les précieuses récompenses hollywoodiennes.

Une fois n'est pas coutume, le prochain Clint Eastwood, The 15: 17 to Paris, sortira en France avant les États-Unis. Adapté du livre The 15: 17 to Paris: The True Story of a Terrorist, a Train, and Three American Heroes coécrit par l'auteur Jeffrey E. Stern et les trois rescapés américain, le film est dans la veine de ce que fait Eastwood depuis quelques années: porter à l'écran l'histoire de véritables «héros» américains.
Début septembre, le réalisateur de 87 ans se trouvait à Arras pour tourner, en toute discrétion, une scène du film. Le train s'était en effet arrêté en gare d'Arras afin que les passagers puissent être évacués. Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone, les trois Américains qui ont permis de déjouer l'attaque jouent leur propre rôle. Le film retracera le parcours de ce trio pas comme les autres qui était parvenu à désarmer le djihadiste marocain Ayoub El Khazzani, armé d'une kalachnikov et muni de neuf chargeurs pleins dans un Thalys qui reliait Amsterdam à Paris. Ils avaient ainsi permis d'éviter un drame d'une tout autre ampleur. Au final, deux personnes avaient toutefois été sérieusement blessées.

Lire la suite sur Le Figaro

jeudi 26 octobre 2017

Au revoir là-haut, le grand retour de Dupontel ?

Jérôme Prébois / ADCB Films

VIDÉO - Quatre ans après 9 mois ferme, Albert Dupontel repasse derrière la caméra avec Au revoir là-haut. Adaptation du prix Goncourt de Pierre Lemaître, le film est une œuvre ambitieuse qui plonge dans le conflit de la Première Guerre mondiale. Débattez avec nous de ce long-métrage salué par la critique.......

Lire la suite sur Franceinfo

mardi 24 octobre 2017

Star Wars: pourquoi David Fincher a refusé de réaliser un épisode

David Fincher revient sur son refus de réaliser Star Wars VII Alberto E. Rodriguez/AFP

Le réalisateur de Seven est revenu sur la pression et le courage qu'il faut pour passer après le succès des précédents volets.

Est-il encore nécessaire de présenter David Fincher? Le cinéaste qui est certainement l'un des plus en vogue et talentueux de sa génération est en ce moment en pleine promotion pour sa nouvelle série en ligne sur la plateforme Netflix. Ce jeudi, le réalisateur de Zodiac a expliqué les raisons pour lesquelles il a refusé de réaliser Star Wars 7, le réveil de la force au micro du média britannique Empirelors d'un entretien enregistré de 40 minutes. L'idée même d'imaginer la rencontre entre le réalisateur de Fight club et l'univers de science-fiction de George Lucas est fantasmatique pour un cinéphile.



«J'en ai parlé avec Kathleen Kennedy (la productrice du film, ndlr) , et c'est une mission écrasante», explique David Fincher. «Je ne sais pas ce qui est le pire. Se retrouver dans la peau de George Lucas sur le plateau du premier film, où tout le monde demandait: “Aldorande? Qu'est-ce que c'est que ça?” et où tout le monde se moquait. Je suis sûr que ça a dû être une année atroce pour un réalisateur débutant», a-t-il ajouté.....

Lire la suite sur Le Figaro

jeudi 19 octobre 2017

Knock : mieux vaut l'original que le placebo

Omar Sy incarne le docteur Knock dans cette dernière adaptation de la pièce de Jules Romains.
CHRISTINE TAMALET

REVUE DE PRESSE - «Film rongé par la bêtise», «nanar», «texte bancal»... Les critiques ne se sont pas laissé berner par les simagrées de ce médecin escroc campé par le héros d'Intouchables.
Faut-il encore présenter Knock? Ce médecin qui débarque dans le petit village de Saint-Maurice afin d'escroquer les patients. «Tout bien portant est un malade qui s'ignore», une phrase qui suffit aux habitants pour qu'ils deviennent des ersatz de l'Argan de Molière. Cependant, son passé tumultueux va rattraper Knock, et lui mettre des bâtons dans les roues. La nouvelle adaptation de la pièce de Jules Romains par Lorraine Lévy avec Omar Sy ne risque pas de faire de l'ombre à la version mythique avec Louis Jouvet. La critique, quasi unanime, a purement et simplement étrillé le film.
Une nouvelle lecture dépourvue de rythme et de style pour Marianne , et qui «mise tout sur la performance d'Omar Sy». L'hebdomadaire estime que l'ancien trublion duS.A.V des Émissions n'a pas été aidé: «L'acteur “bankable” du cinéma français, abandonné à lui-même, est contraint de cabotiner pendant deux heures pour sauver ce qui peut l'être. Mission impossible»......

Lire la suite sur Le Figaro

mercredi 18 octobre 2017

Cinéma : "The Square", représentation très réaliste d'une fracture sociale et culturelle


"The Square" a remporté la palme d'or au festival de Cannes 2017. (BAC FILMS)

Le film "The Square", palme d'or du festival de Cannes 2017, sort en salles mercredi. Cette satire des élites intellectuelles, réalisée par le Suédois Ruben Östlund, vise clairement à faire débat.

Le film très attendu The Square, palme d'or à Cannes en 2017, sort en salles mercredi 18 octobre. Cette satire des élites intellectuelles, réalisée par le Suédois Ruben Östlund, vise clairement à faire débat. Elle évoque une exposition dans un musée d'art contemporain qui invite le visiteur à exprimer sa confiance ou sa défiance à autrui. 

Une fracture sociale et culturelle très réaliste

The square ("le carré", en anglais), provoque le questionnement : laisserez-vous votre portefeuille dans ce carré ? Sans aucun doute pour Christian, le directeur de ce musée. Sauf que lorsque ce quinquagénaire, divorcé, beau gosse, séducteur, se fait dépouiller dans la rue, il a bien du mal à suivre ses propres beaux principes humanistes.....

Lire la suite sur Franceinfo

mardi 17 octobre 2017

Zombillénium, la transformation réussie d'une bande dessinée en film


L'adaptation réussie des albums de la série publiée aux éditions Dupuis raconte les aventures d'un homme transformé en monstre dans un parc destiné à faire peur aux familles. Un mélange d'Academy monster et des films de Tim Burton, d'humour et de fantastique.
Lucie est orpheline de mère, Hector, son père est inspecteur de la sécurité, il a peu de temps pour s'occuper d'elle. Un jour maudit alors qu'il contrôle le parc d'attractionsZombillénium, il est mordu par un vampire et transformé en monstre. Mélange d'Academy monster et des films de Tim Burton, d'humour et de fantastique, le film d'animation Zombillénium est réussi, si on fait abstraction des musiques assourdissantes.
En transposant à l'écran ses propres histoires publiées dans Spirou et aux éditions Dupuis, Arthur de Pins a réalisé un rêve cher à son cœur. «Je ne pensais pas y parvenir par le biais de la bande dessinée, dit-il. Alexis Ducord (son co-réalisateur NDLR) et moi venons de l'animation. Quand j'imagine des personnages, je les vois bouger comme dans un film.»....

Lire la suite sur Le Figaro

lundi 16 octobre 2017

VIDEO. En 2005, Courtney Love déconseillait aux jeunes actrices d'accepter l'invitation d'Harvey Weinstein


Si Harvey Weinstein t’invite à une fête privée au Four Seasons, n’y va pas", avait déclaré la chanteuse et actrice, en marge d'une émission. 

C'est une petite phrase, lâchée avant une émission, qui prend désormais tout son sens après les révélations sur Harvey Weinstein. En 2005, selon la vidéo que le site américain TMZ a retrouvée, l’actrice et chanteuse Courtney Love avait mis en garde les "jeunes actrices" contre le producteur hollywoodien, aujourd'hui accusé de nombreuses agressions sexuelles et de viols.....

Lire la suite sur Franceinfo



lundi 9 octobre 2017

Cinéma : "Passion van Gogh", le premier film peint à la main


Le 11 octobre prochain sortira au cinéma "Passion van Gogh", le premier long métrage réalisé uniquement avec des toiles peintes à la main.

Tout est parti d'une idée folle de deux réalisateurs amoureux de van Gogh. Le 11 octobre prochain sortira en salles le fruit d'un projet titanesque : le premier long métrage animé de l'histoire du cinéma réalisé uniquement avec des toiles peintes à la main. 120 tableaux de Vincent Van Gogh apparaissent dans le film, mais d'autres peintres ont participé, jouant les faussaires, inventant de nouveaux tableaux à animer. Pour plus de réalisme, il a fallu trouver des acteurs physiquement proches des modèles : ils interprètent les scènes du film, les images sont ensuite transmises aux peintres qui s'inspirent des écrans........

Lire la suite sur Franceinfo

vendredi 6 octobre 2017

VIDEO. Etats-Unis : ils jouent une scène de braquage pour un film ... et voient arriver de vrais policiers


Une balle d'un policier de Crawfordsville a frôlé la tête d'un des acteurs, avant que les agents ne comprennent le malentendu.

Le scénario est digne du cinéma. Pensant déjouer un braquage, mardi 26 septembre, des policiers de Crawfordsville, dans l'Etat américain de l'Indiana, sont en réalité intervenus sur le tournage d'un film à petit budget. Sur la vidéo tournée par la caméra dont était équipé l'un des agents, ont voit les policiers mettre en joue un homme cagoulé et tirer une fois dans sa direction, sans le toucher. Avant que celui-ci les prévienne : "On tourne un film"......
Lire la suite sur Franceinfo

mardi 3 octobre 2017

Les litiges entre exploitants de salles de cinéma et distributeurs se multiplient

Depuis janvier, Visages, villages d'Agnès Varda et de JR tout comme 120 battements par minute de Robin sont les films qui ont suscité le plus de litiges. Certains films sont réclamés par tous les patrons de salle de cinéma. Mais par souci de rentabilité, les distributeurs refusent parfois de multiplier les copies.

Les distributeurs et les patrons de salle de cinéma se disputent de plus en plus. L'enjeu : les films d'auteur que tout monde veut (Woody Allen, Quentin Tarantino...) et les œuvres primées à Cannes, alors que le nombre de copies est compté. À l'occasion du congrès de la Fédération des cinémas français, entretien avec Laurence Franceschini, médiatrice du cinéma.
LE FIGARO. - Recevez-vous davantage de plaintes que d'habitude depuis le début de l'année?
Laurence FRANCESCHINI. - Il y en a davantage puisque nous avons déjà été saisis 63 fois à ce jour. Sur la même période l'an dernier, nous en étions à 47 saisines. Cela correspond au niveau moyen atteint ces dernières années. Ce chiffre s'explique par la situation concurrentielle dans certains quartiers à Paris et dans certaines villes qui rend l'accès aux films dits porteurs plus difficiles pour certains établissements.
Les plaintes proviennent surtout des exploitants de salles d'art et essai?
En 2017, deux tiers des demandes proviennent d'exploitants de salles d'art et essai. Près de la moitié des demandes sont issues de Paris intramuros.
Quel est leur souci le plus fréquent?
L'accès aux films, qu'ils soient art et essai porteurs ou plus commerciaux. Il s'agit de films visant un large public, dont les cinémas ont besoin notamment pour leur équilibre financier et pour pouvoir prendre des risques sur des œuvres plus difficiles ou plus confidentielles. Il peut aussi s'agir des conditions d'exploitation du film demandées par le distributeur (nombre de séances, de durée) ou encore de modalités d'accès aux films dans la zone de chalandise (exclusivité, tandem...)......

Lire plus sur Le Figaro