jeudi 28 novembre 2019

"J'étais devenue son esclave" : Luc Besson décrit en patron "tyrannique" à son procès pour le licenciement de son assistante


Le producteur-réalisateur Luc Besson lors de la première du film "Eva" au festival du film de Berlin, en Allemagne, le 17 février 2018.  (STEFANIE LOOS / AFP)

Le réalisateur a été jugé mercredi devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir licencié, début 2018, son assistante de direction alors qu'elle était en arrêt maladie. Le parquet a requis dix mois de prison contre le producteur.


Il s'est fait attendre, comme le jour de son entretien avec Sophie F. Luc Besson ne s'est pas présenté à son procès pour le licenciement discriminatoire de son assistante de direction. L'audience se tenait, mercredi 27 novembre, devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le réalisateur, "coincé dans un taxi au milieu des manifestations d'agriculteurs", selon son avocat, a fini par donner pourvoi à son conseil pour le représenter, in extremis.
"L'agriculture a failli avoir raison de la justice mais la justice a eu raison des tracteurs", a ironisé le procureur. Rémi Chaise s'était prononcé en faveur de la tenue des débats malgré l'absence du prévenu, soulignant à quel point il est rare qu'une affaire de discrimination atterrisse dans une juridiction pénale. C'est sur la foi d'une longue enquête de l'inspection du travail que le parquet a renvoyé directement devant le tribunal Luc Besson et sa société Europacorp, dans la tourmente depuis les accusations de viols qui visent le cinéaste.......

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire